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samedi, 17 December 2016 11:56

Telepilotage de drone civil DGAC

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Etre apte au télépilotage de drone

Ce que dit la DGAC

Côté formation, la réglementation précise que tous les télépilotes ont l’obligation de suivre une formation théorique et d’obtenir une déclaration de niveau de compétence (DNC). Cette dernière est délivrée sous la responsabilité de l’opérateur qui atteste de leurs compétences pratiques. 

Télépiloter un drone ne s’improvise pas. La DGAC exige certaines aptitudes pour prendre les commandes de ces engins volants. Quelles sont exactement les compétences requises ?

Pas question de mettre le maniement de drones civils dans n’importe quelles mains.Des compétences techniques sont indispensables pour faire voler ces aéronefs, mais aussi pour éviter tout risque de chute ou de collision. (source : ministère du développement durable).

Chaque scénario suppose des aptitudes particulières.

La réglementation de décembre 2015, qui encadre l’utilisation des drones civils, définit quatre scénarios de vol. Les scenarii S1 et S3 concernent les vols en vue, limités à 200m d’éloignement du télépilote pour le S2, hors zone peuplée (S1) ou en agglomération limité à 100 mètres (S3). Le S2 s’applique aux vols hors zone peuplée et hors vue, limités à 1000 m d’éloignement du télépilote. Plus complexe, le S4 encadre les vols hors zone peuplée, hors vue et sans limites de distance. 

Télépilote : 

- Il doit disposer d’un certificat d’aptitude théorique d’une licence de pilote d’aéronef habité (PPL, planeur, FCL, ULM, etc.). Si un postulant télépilote ne possède aucun titre aéronautique, la solution la plus simple est d’obtenir le certificat théorique du brevet de pilote d’ULM (cf. calendrier des examens organisés par les DSAC IR). 

- La formation pratique peut être réalisée en auto-entraînement (en respectant les conditions de vol en aéromodèlisme), et/ou dans un organisme de formation ayant déposé un MAP couvrant cette activité de formation (cf. liste des exploitants de drones), et/ou par l’exploitant si ses activités particulières et la formation à celles-ci font déjà l’objet d’un dépôt de MAP..

Un socle de compétences commun (S1, S2, S3)

La réglementation distingue deux volets : la théorie et la pratique. Pour les scénarii les plus simples (S1, S2, S3), il est nécessaire d’avoir en poche un certificat d’aptitude théorique de licence de pilote. « La plupart des télépilotes de drones n’ont aucune connaissance du monde de l’aéronautique et vont donc s’orienter vers la licence la plus simple à obtenir, celle de pilote d’ULM », précise Arnaud Grut, responsable de navigabilité au pôle certification, suivi de la navigabilité et aviation générale à la DSAC. 

Source : site du développement durable 

http://www.developpement-durable.gouv.fr

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TELEPILOTE SAS

Directeur général du centre de formation drone

telepilote.org/
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